Comment tout a débuté…
Tout a débuté au courant de l’année 2019.
Après six années à ne plus écrire un roman, la fameuse panne d’inspiration, j’ai rencontré un éditeur lors d’une soirée. En me présentant, il m’a demandé si je n’étais pas celui qui avait déjà écrit des romans et j’ai répondu par l’affirmative en mentionnant que je n’écrirais plus vu que l’inspiration n’était plus au rendez-vous. Bien affectueusement, il m’a demandé d’aller m’entretenir avec lui à la fin de la soirée durant quelques minutes, ce que j’ai fait.
Il m’a expliqué, selon son expérience auprès des auteur(e)s, que la fameuse panne d’inspiration n’existe pas vraiment. “Le jour que tu vas rencontrer la bonne histoire avec les bons personnages, sois sans crainte tu vas écrire le roman que tu as toujours souhaité écrire”, m’a-t-il dit.
Je l’ai remercié pour ses bons mots, mais sans trop y croire réellement.
Puis, un soir sur mon fil Twitter est apparu la nouvelle suivante : “Xavier Dupont de Ligonnès a été arrêté !”. Je me suis rendu sur la page Facebook de BFM-TV et ils diffusaient une émission spéciale à ce sujet qui a duré toute la nuit et encore plus. Je n’ai pas fermé l’oeil de la nuit et l’histoire m’a trotté plusieurs jours dans la tête, jusqu’au jour où j’ai mis sur papier les prémices de l’histoire du roman “S’enfuir et après”.
En quelques jours, j’avais écrit sur des Post-its 108 lignes qui correspondaient à 108 chapitres et j’ai débuté la rédaction le 26 février 2020, le jour de mon 46e anniversaire. Je me suis fait le plus beau des cadeaux.
Quatre mois plus tard, en pleine pandémie, j’ai écrit sur Facebook que je venais de terminer l’écriture d’un roman et une heure plus tard, trois maisons d’édition me demandaient de le lire. Je l’ai transmis sans y croire réellement disant à mes proches que j’aurai des nouvelles sans doute négatives d’ici 2022. Pourtant, trois semaines plus tard, je recevais trois contrats d’édition de trois maisons d’édition différentes et c’est alors que je me suis dit que je tenais sans doute une bonne histoire.
Comme quoi, il ne faut jamais abandonner ses rêves !
JLD